Friday, December 23, 2011

JarryPiton au Perou



Généralités


Tout le monde le sait, le Peru a multitude de ruines incas a visiter, et tout ça dans un paysage splendide. Ainsi, même si nous l’avons fait pendant la période creuse, la saison des pluies, nous nous sommes sentis étouffés par le nombre de touristes!!! Apres notre trip dans la jungle, le choc a ete assez brutal. Mais nous avons su reprendre notre rythme de vacanciers et apprecier les nombreuses beautes de ce pays tant aime.

Où manger? 

Dans tout le pays, on a cherche une poutine, sans succès... 

Dans le terminal des arrivées de l'aéroport de Lima, on craque, et on se tape un big Mac !

A Cusco, pour attirer les touristes, certains restaurants proposent un buffet de salade gratuit a l’achat de n’importe quel plat. Ils ont du perdre de l’argent avec nous: on s’est installe sur le balcon, de style colonial évidemment, vue sur la “plaza mayor” en fete, et on a commande la pizza la plus cheap pour accompagner nos énormes assiettes de légumes frais qui nous manquaient tant.

Un super coupe-faim que l’on retrouve partout: le Snickers! Ou un peu plus traditionnel: le “choclo con queso”. Un epi de mais bouilli, servi avec un bout de fromage, ça nous rappelle les epluchettes de blé d’Inde au Quebec.

On arrive pas a se l’expliquer, mais les Peruviens ne sont pas des experts en riz. Alors qu’en Colombie et Equateur, on pouvait en manger des montagnes tellement il etait bon, ici il est soit trop collant, soit trop croquant.

Notre “segundo” préféré: le “ lomo saltado”. De fines tranches de boeuf sautées avec des oignons et des tomates, le tout servi sur des frites et un peu de riz en accompagnement. On ne s’en lasse pas... Derrière arrive le “palta a la jardinera”, un bel avocat garni de macédoine a la mayonnaise épicée.








Où boire un verre?


Au marche de Belen, a Iquitos, dans la section plantes medicinales, on nous vend une mixture marron, supposement de l’ecorce maceree, pour faire passer la diarhee. Le gout est immonde, et ca n’a rien fait de bon a nos appareils digestifs!

Au Sheraton de Lima, non seulement on paie pas la chambre, mais en plus on nous donne des welcome drinks. Et un autre parce que vous avez des bonnes tetes! Et revenez plus tard si vous en voulez d’autres! Alors on se pose dans le bar-salon tout confort de l’hotel, et on sirote un Pisco sour prepare dans toute sa splendeur.

Au cul du Kamtar, avec Julien et Yseult (www.kamtar.net) a Huacacina. Quoi de mieux qu'une bonne biere fraiche pour se remettre des emotions du tour en buggy.


A Cusco, LA biere c’est la Cusceña. A Iquitos, c’est la Iquiteña. 

Sur le trek Salkantay, nos cuisiniers se levent avant nous pour nous preparer un the de coca, servi dans la tente au reveil. Ideal pour se rechauffer avant de sortir du sac de couchage.

Une petite soif? On trouve partout des petiters dames qui proposent de la chicha morada dans la rue. On a eu du mal a y croire, mais c’est juste du mais violet presse, avec un peu de sucre et de glace. Ca coute rien, et ca rafraichit!

Apres une longue journee de trek, on va se relaxer dans les bains de Santa Teresa. Mais l’eau thermale ca ne relaxe pas autant que la binouze! Alors on s’installe tous en terrasse et on commande biere sur biere. Les guides ont cru qu’on allait jamais partir!






Où dormir?


Sur la lancha qui nous a amené de Pantoja a Iquitos, on est devenus des specialistes pour dormir en hammac. Au debut on cherche toujours un opeu l’equilibre, alors on reste sur le dos. Mais avec un peu d’habitude, toutes les positions sont confiortables: sur le cote, sur le ventre, position foetale, pas de probleme.

A Lima, on flambe en dormant au Sheraton: 5 etoiles, trop la classe. Et ca nous a coute zero centimes!  Merci les nombreux points accumules a Hamilton l’hiver dernier pour le boulot. Nous avons pu, le temps d’une nuit, nous faire servir comme des rois.

Super auberge membre du reseau Hostelling International a Cusco: Hostal Mallqui. Dans un beau batiment colonial avec jardin et balcons interieurs, les chambres sont super confortables, le personnel sympatique, le petit dejeuner a se rouler par terre, et le coca tea a volonte!

Sur l’ile Amatani, au milieu du Lac Titikaka, nous avons dormi chez Margarita. Une formule pour dormir chez l’habitant assez authentique. Les repas pris avec toute la famille sont excellents. Le soir venu, une petite fiesta nous attend, avec musique et vetements traditionnels. On s’est quand meme senti ridicules apres avoir enfiles leurs fringues...








À voir, À faire


Iquitos, un coup de coeur. Faut dire qu’on l’attendait. Cette ville ,la plus grande au monde non connectee par route, a évolué loin de tout et on y retrouve une atmosphere aussi agreable que difficile a decrire. Les balades en moto taxi sont un vrai regal. Le marche de Belen est immanquable. Avec Jorge, notre guide trouve sur place, nous avons pu visiter  et le quartier qui l’entoure - un peu craignos - en toute confiance. 





Passage rapide par Lima, juste le temps d’apprecier le melange moderne et coloniale de la ville. Le monastere San Francisco est une vraie beaute, en super etat; a la fin de la visite on passe par les catacombes ou veillent quelques 70000 ossements de corps humain, bien a l’abri des tremblements de terre.






Ca ne vous aura pas echappe, nous avons passe le nord du pays et la Cordilliere blanche. Une bonne raison pour y revenir, en dehors de la saison des pluies cette fois. On en profitera aussi pour voir le sud de l’Equateur ainsi que les iles Galapagos. Voila un voyage de quelques semaines deja planifie pour les annees ou decennies a venir.

Huacacina, une oasis au milieu du desert. Les dunes de sable sont un vrai terrain de jeux: buggy, sandboarding, roulades dans le sable... dans un cadre tout simplement incroyable! Le coucher de soleil depuis les sommets est magnifique.





Islas Ballestas, super ballade en bateau au depart de Paracas qui nous amene vers une colonie d'oiseaux qui se comptent par millions: cormorans, fous de bassans et autres especes volantes, ainsi que des otaries et des pingouins qui supportent le climat d'ici grace a un enorme courant fropid qui remonte la cote depuis l'Arctique.





Nazca, connue pour ses lignes enigmatiques. Le mirador ne vaut pas grand chose, il faut les voir de plus haut.. Alors petit tour en avion au dessus du desert quadrille par ces centaines de lignes et geoglyphes. C’est cher, mais inoubliable. Le colibri restera grave dans ma memoire aussi longtemps que dans le sol aride du desert.





Cusco, la trop touristique, la trop chere, mais la vraiment trop belle. On ne peut pas se lasser de errer dans les rues et sur les nombreuses places, entre vestiges incas et merveilles architecturales par ces salopards de conquistadores espagnols. On s’y est tellement plus qu’on a décidés d’y rester plus longtemps.






Autour de Cusco, de merveilleuses possibilites de trek. Nous avons opte pour le Salkantay qui nous a amenes jusqu’au Machu Picchu, voir l’autre article. Et apres les 5 jours de trek, pour continuer a visiter les alentours sans trop se fatiguer, nous sommes montes dans un bus traine-couillon pour une journee chargee dans la vallee sacree: Pisaq, Urubamba, Ollantaytambo, Chinchero...






Derniere etape sur le gringo trail du Perou, Puno, sur les rives du Lac Titikaka. Point de depart ideal pour aller visiter les iles flottantes, aussi originales que touristiques, ainsi que les iles Taquile et Amantani, en terre ferme elles, avec quelques vestiges incas par ci par la.







 


En chiffres


1, comme le 1er mec qu'on rencontre qui n'a jamais mange de pizza (de sa vie !!). Malheureusement, on n'avait pas de pizzeria a portee de main pour corriger cela.

2 mois, avant la premiere diarrhee. Ca valait la peine d’attendre, car elle etait bonne! Ca m’a rappele une discussion avec le docteur a la clinique d’Ottawa, avant de partir. Dr: “Those pills are for severe diarhea.” Aurelien: “What do you mean by severe?” Dr: “You’ll know when it’s severe...” Ca y est, j’ai compris.

2000 marches, environ, a monter entre Aguas Clientes et le site du Machu Picchu. Depart a 4h15 du matin, les lampes sur le front. L’excitation fait oublier la fatigue, et l’effort en valait la peine. Nous serons les premiers a tendre nos tickets a l’entree, ce qui nous permet de faire nos premiers pas dans la ville sacree seuls, dans une ambiance magique et inoubliable.

10 ans, comme l'age du gamin qui nous a cire les pompes a Cusco. Il a fallu qu'il insiste longtemps pour qu'on aide sa cause, car c'est quand meme assez inconfortable de faire travailler un enfant. Mais finalement, il nous a bien eu en nous prenant 10 fois plus que le prix mentionne au depart...

1 heure de decalage entre Perou et Bolivie. Nous sommes donc désormais 1 heure devant Ottawa, et 5 heures derriere Paris.

24 jours passes au Perou. Il en reste encore une petite centaine avant de retourner au boulot. Deja la moitie du voyage...




Aurelio y Cecilia

2 comments:

  1. wouahhhhhhhhhhhhh
    Je vous suis mais alors quel periple.
    Est-ce que vous vous rendez compte de ce vous vivez ?
    Mais je suis bien sûre que oui
    Bonne continuations mes explorateurs et continuer a ma faire voyager je me lasse pas de vous lire et relire
    Encette fin d'année je vous souhaite tous mes voeux de bonheur,prospéritée.
    Quelques devises pour 2012
    Aime comme si personne ne t'avait jamais souffrir
    Chante comme si personne t'écoute
    Vis comme si le paradis est sur terre
    Bisous
    Maman

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  2. 5 heures derriere Paris, mais toujours des annees lumiere derriere la Mayenne !

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